Résidence d'artiste de septembre 2016 à juin 2017
Exposition du 17 mai au 3 juillet 2017
Témoignages émouvants d’une jeune artiste du XXIe siècle à un musée d’un autre temps, les portraits de Christelle Téa, renouent avec la vocation initiale du lieu, la maison-atelier. Le musée Jean-Jacques Henner poursuit ainsi sa fonction d’origine de lieu de création.
Son travail s’articule essentiellement autour du dessin au stylo à l’encre de Chine et a pour particularité d’être réalisé sur le vif, sans dessin préparatoire. Christelle Téa ne cherche pas le réalisme au sens photographique, bien au contraire. Pour elle, dessiner c’est choisir, choisir dans la complexité du réel les éléments les plus signifiants. Lorsqu’on l’interroge sur ces portraits, c’est Alberto Giacometti qu’elle convoque, pour définir au mieux son propre travail: « Ce sont les détails même qui font l’ensemble [...] qui font la beauté d’une forme ».
Durant trois mois, de septembre à novembre 2016, Christelle Téa a donc observé le quotidien du musée : son personnel, ses activités, ses salles. De ce miroir qu’elle a tendu sont nées trois grandes séries de portraits comprenant une trentaine de dessins sur papier Canson – formats 65 × 50 et 24 × 30,5 cm.