Je te dirai toujours des histoires

«  Je te dirai toujours des histoires »

Soirée poésie & musique
autour de Dédale d'André Stagnaro
en partenariat avec l’association les Amis d’André Stagnaro – Poésie vivante

Poèmes de Baudelaire, Hugo, Mallarmé, Rilke, Stagnaro …
Musiques de Schubert, Chopin, Fauré, Saint-Saëns...
 

Ensemble le Déluge : 
Bertrand Pazos – comédien
Pauline Bartissol – violoncelle 
Laurent Wagschal – piano

Avec le soutien de l'Adami et de la Spedidam

Ensemble le Déluge
Passionnés de musique de chambre, la violoncelliste Pauline Bartissol et le pianiste Laurent Wagschal jouent régulièrement en duo et en diverses formations depuis 2016. Réunissant à leurs côtés différents chambristes curieux des répertoires rares, ils entreprennent en 2020 le projet complètement inédit de jouer et d’enregistrer l’intégrale de la musique de chambre de Camille Saint-Saëns. Ils créent l’ensemble le Déluge, ensemble à géométrie variable dont le nom a été choisi en référence à l’oratorio homonyme de Saint-Saëns, notamment en raison du fameux solo de violon apparaissant dans le prélude, épisode radieux qui dépeint l’âge d’or de l’humanité. A l’occasion du centenaire de la mort du compositeur en 2021, l’enregistrement pour le label ad Vitam Records de l'intégrale des duos avec violon et violoncelle – réalisée avec les violonistes Ayako Tanaka, Pierre Fouchenneret et Sébastien Surel – a reçu un accueil chaleureux de la presse, obtenant notamment ffff dans Télérama, 5 diapasons et 5 étoiles dans la revue Classica. L'ensemble prépare actuellement un enregistrement de la musique de chambre de Louis Vierne qui paraîtra le 31 mars pour le label Calliope. L'ensemble le Déluge se produit régulièrement dans le cadre de concerts-lecture associant musique et poésie.

André Stagnaro (1900 – 1953)
André Stagnaro est né en 1900 à Vallauris, d’une vieille famille provençale. Il est le condisciple de Jacques Audiberti au collège d’Antibes puis va connaître, orphelin à 10 ans de ses deux parents, la solitude de l’internat au Prytanée militaire de la Flèche. Il y fait des études classiques jusqu’à son engagement volontaire pour la grande Guerre, à 17 ans. Démobilisé en 1920, il revient à Paris, fréquente les milieux littéraires, se lie d’amitié avec Henri Mercadier de Madaillan, puis connaît mille métiers pour subsister. Remobilisé en 1939, il est capitaine de chasseurs alpins et envoie à sa famille les nouvelles sous forme de poèmes. En 1943 il s’installe à Paris avec sa famille, travaille en secret avec la Résistance, et continue des métiers alimentaires dont la diversité lui fait connaître à fond toutes les facettes de la nature humaine et les jeux de la vie sociale. Il continue à écrire, inlassablement, poèmes et pensées notées sur un cahier noir. En 1951, il se décide à publier, choisissant parmi la production de toute une vie, 57 poèmes : le livre s’appellera « Dédale », paru en 500 exemplaires chez Galliena, maison aujourd’hui disparue. Il ne connaîtra pas le destin de ce premier livre, ni les lauriers qu’il en aura reçus; il meurt en 1953.

l’association les Amis d’André Stagnaro – Poésie vivante
andrestagnaro-poesievivante.fr