Cette oeuvre semble reprendre les codes des têtes de fantaisie peintes de face mais ici, la frange et l'épaisse chevelure rousse sont remplacées par un large voile noir recouvrant toute la figure et ne laissant apparaître que son visage. La froideur du regard et le contraste entre la blancheur de la chair et l'obscurité du voile, se mêlant à l'arrière-plan comme une brume, rendent cette tête de fantaisie un peu plus terrifiante que séduisante. Marie-Eugénie Gadiffet-Caillard, dite Germaine Dawis, qui était une des élèves de Henner, posa pour ce tableau.